Travail n°7 : Capturer les juments de Diomède

Les juments de Diomède, roi de Thrace, n’étaient pas de simples juments inoffensives. Nourries de chaires humaines, ces juments étaient devenues de véritables bêtes sauvages sanguinaires. Capturer ces juments relevait de l’impossible de part le fait qu’elles étaient bien gardées par le roi et qu’elles étaient indomptables.




 

Mosaïque d'Hercule capturant la jument de DiomèdeEn Thrace, vivait un roi sanguinaire. Il s’appelait Diomède. Il était le fils de Mars, le dieu de la guerre et de Cyrène, la néréide. Il régnait sur un immense territoire au nord de la mer Egée. Les îlots rocheux étaient si nombreux que de nombreux navires venaient s’y fracasser. Diomède faisait capturer les naufragés et les donnait en pâture à ses chevaux. Les juments étaient devenues carnivores car le roi de Thrace ne les nourrissait que de chair humaine. Réputés indomptables, les juments de Diomède restaient en permanence enfermées dans les écuries, devant leurs mangeoires de bronze et solidement attachées par des chaînes de fer.

Hercule devant les juments de DiomèdeEurysthée, cherchant toujours à nuire à son cousin, lui ordonne de se rendre en Thrace, de capturer les juments de Diomède et de les rendre inoffensives.

Hercule embarqua dans la galère de Philos, le plus valeureux lieutenant d’Amphitryon, et se rendit à la capitale de Thrace. Ils arrivèrent la nuit et repérèrent aisément les juments.Peinture d'une des juments de Diomède Ils entrèrent dans les écuries où ils furent surpris par Diomède et sa garnison. Hercule fit prisonnier le roi et ils épargnèrent les soldats. Hercule jeta Diomède dans les mangeoires en bronze et les juments se ruèrent sur leur repas. Avec ce dernier repas, les juments furent calmées et Hercule put les approcher et les faire monter à bord de la galère. Les juments embarquèrent docilement et acceptèrent de se nourrir de fourrage tout au long du trajet. Comme il était convenu, le héros présenta les juments à Eurysthée.

 

Accéder au 8ème des 12 travaux d’Hercule : Dérober la ceinture d’Hippolyte